En Ecosse, le second souffle des mouvements populaires indépendantistes
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En 2016, l’Écosse avait voté à 62 % pour rester dans l’Union européenne. Alors que l’échéance du Brexit approche, l’inquiétude et le ressentiment gagnent une partie de la population, et la question de l’indépendance retrouve de la vigueur. Voyage auprès de militants qui commencent à sérieusement croire possible de quitter le Royaume-Uni.
7 octobre 2020, Glasgow. Des clients du Lismore profitent de leurs derniers verres, quelques jours avant la fermeture des pubs en pleine pandémie de Covid-19. Cet établissement, fréquenté par de nombreux habitants de la région des Highlands, est emblématique de la lutte pour l’autodétermination du pays. En témoigne l’urinoir de ce pub, ouvert dans les quartiers ouest de la ville en 1996. Après quelques pintes, les clients sont invités à se soulager sur une plaque détaillant les noms de trois soldats, membres de l’armée britannique ayant participé à l’éviction forcée d’Écossais pendant les Highlands Clearances (« les évacuations des Hautes Terres ») au XVIIIe siècle. Rhys Crilley, post-doctorant à l’université de Glasgow spécialisé dans les politiques contemporaines, et le professeur Robert A. Saunders, spécialiste de l’histoire britannique à Farmingdale State College, y voient un « acte de résistance citoyenne ou la matérialisation de la géopolitique dans le quotidien, le vernaculaire et le vulgaire ». C’est aussi un exemple parmi tant d’autres d’une lutte populaire contre l’oppression anglaise, ancrée profondément dans la population et dont la dynamique se comprend au-delà de l’agenda politique traditionnel.
Mediapart et Investigate Europe révèlent l’existence d’une structure parallèle à Orpea, basée au Luxembourg, qui a accumulé 92 millions d’actifs et mené des opérations financières douteuses. Le géant français des Ehpad a porté plainte pour « abus de biens sociaux ».
par
Yann Philippin,
Leïla Miñano,
Maxence Peigné
et Lorenzo Buzzoni (Investigate Europe)
Pour la majorité présidentielle et certains commentateurs zélés, Emmanuel Macron a adressé un « signal à la gauche » en nommant Élisabeth Borne à Matignon. Un tour de passe-passe qui prêterait à sourire s’il ne révélait pas la décomposition du champ politique orchestrée par le chef de l’État.
Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a décidé de nommer Élisabeth Borne comme première ministre. À défaut d’élan ou de signal politique, le chef de l’État a opté pour un profil loyal, technique et discret, dans la veine de son premier quinquennat.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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