En Slovaquie, où entre 7 % à 10 % de la population est rom, de plus en plus de murs sont érigés pour séparer les ghettos de la communauté « blanche ». Outre ces barrières physiques, des murs invisibles fracturent la société slovaque : les Roms ont un accès limité à l'éducation, car leurs enfants sont forcés de fréquenter des écoles spéciales pour enfants handicapés ou des institutions dans lesquelles il n'y a pas de « Blancs ». Ils n'ont pas accès au marché du travail et sont contraints de vivre dans des conditions misérables au sein de zones marginalisées de villes et villages.
« Désolé », à Michalovce. Le mur de la ville de Michalovce, située dans l’est de la Slovaquie, sur lequel a été écrit le mot Prepáčte, “Désolé” en slovaque. Cette barrière a été construite en 2010 pour empêcher les habitants du ghetto rom de passer par la zone résidentielle voisine. Fait singulier, les habitants du quartier ont financé eux-mêmes ce mur, en collectant 3 000 euros grâce à une levée de fonds participative, sorte de crowdfunding anti-roms. Selon les associations des droits de l’homme, il y aurait 14 murs de ce type en Slovaquie, la majorité concentrés dans l’est, la région la plus pauvre du pays, où vivent de nombreux Roms.
En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.
Et si le climat était une victime de la guerre en Ukraine ? Face au risque de pénurie énergétique provoquée par le conflit, les pays européens préparent un recours accru au charbon et au gaz fossile. Une marche arrière alarmante, à l’heure de l’urgence climatique, qui met en lumière notre terrible retard en matière de transition écologique.
Embargo sur le pétrole russe, État de droit, guerre en Ukraine... Sur plusieurs dossiers, le premier ministre hongrois, à l’aube de son quatrième mandat consécutif, diverge de la majorité des Vingt-Sept. Débat avec une eurodéputée et un historien spécialiste de la région.
Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé dans son cabinet médical, au milieu de la casbah d’Alger, par les forces de l’ordre françaises. Mort ou vif, sa famille ne l’a jamais revu. Deuxième volet de notre série.
par
Malika Rahal
et Fabrice Riceputi
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