Portfolio

À Kyiv, continuer à vivre malgré la guerre

1 photo

La Russie a annoncé, mardi 29 mars, qu’elle allait « fortement réduire son activité militaire » autour de Kyiv. Elle renoncerait ainsi à la prise de la capitale, qui était un des objectifs premiers donnés à l’armée russe. Depuis un mois, ses habitants vivent dans l’angoisse des bombardements et regardent avec horreur ce que subissent d’autres villes comme Kharkiv et Marioupol. Ils s’organisent pour tenir et supporter cette nouvelle vie sous la guerre.

  1. Illustration 1
    © Hervé Lequeux

    Combien reste-t-il de personnes à Kyiv ? Officiellement, la moitié des 3,7 millions de celles qui vivaient là a quitté la ville durant les trois premières semaines de la guerre. C’est sans doute beaucoup plus, tant Kyiv est déserte. Fin mars pourtant, des activités reprennent dans certains arrondissements (ou districts). Ici, à Podil, vieux quartier historique le long de la rive droite du Dniepr, des magasins, cafés et restaurants rouvrent quelques heures par jour. Le salon de coiffure où travaille Iryna a repris ses activités il y a quelques jours. Un semblant de normalité qui permet d’oublier un temps le stress et l’inquiétude.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter