«A l’hôpital, l’effectif normal c’est l’effectif minimum»
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Les infirmiers, travaillant en libéral ou à l'hôpital, les aides-soignants ou encore les étudiants infirmiers, ont manifesté ensemble mardi 8 novembre. Le ras-le-bol est général chez ces soignants, qui dénoncent d’une même voix le manque de moyens et un sous-effectif mortifère. Cet été, cinq professionnels se sont suicidés.→ Lire aussi notre dossier : Hôpitaux à bout de souffle
Mariam, infirmière depuis 2011, ancienne aide-soignante, travaille en Île-de-France dans un hôpital public, au bloc opératoire.
« Les patients sont des clients et c’est quelque chose que l’on refuse. Mais faut être réaliste, on est fatigués, on est surmenés, on n’est pas assez nombreux, on est rappelés sans cesse sur nos repos, donc faut pas se voiler la face, on n’est pas bien. Du coup, les patients sont en danger ! On nous dit : “Allez, passez en 12 heures et tout ira mieux”, mais résultat, comme il manque du personnel, on arrive à des semaines à 72 heures. Le problème n’est pas celui des horaires, ce sont les conditions qui vont avec. Nous sommes fatigués mais l’hôpital joue avec nos vies car il sait que nous ferons toujours au mieux, au détriment de notre santé personnelle et de notre vie familiale. Quand, à cause des restrictions budgétaires, l’État dit de resserrer les effectifs, c’est bien sûr le petit personnel qui trinque. Mais nous ne sommes pas surhumains et on prend tous les jours des risques. »
« Les Versets sataniques » ont été interdits en Inde, son pays natal, en 1988. Un an avant la fatwa prononcé par l’Iran contre Salman Rushdie, qui allait faire de sa vie un enfer. Son agression aux États-Unis en fin de semaine dernière n’a suscité aucune réaction officielle, dans un pays où les condamnations au nom du respect des croyants hindous se multiplient.
La publication dans un hors-série du « Figaro » d’un entretien-fleuve avec l’essayiste d’extrême droite Pío Moa, pour qui les gauches sont entièrement responsables du déclenchement de la guerre civile en Espagne en 1936, suscite l’indignation de nombreux historiens. Retour sur une entreprise de « falsification ».
Face aux crispations sur certains points de la nouvelle Constitution, le gouvernement chilien prévoit déjà des réformes au texte en cas d’adoption par référendum le 4 septembre. Une position défensive qui témoigne de l’étroitesse du chemin vers la victoire du « oui ».
Créé par Lula en pleine dictature, le PT, une fois au pouvoir, a malgré tout entretenu des relations cordiales avec l’armée brésilienne. Puis des tensions sont apparues, jusqu’à faire revenir officiers et généraux dans l’arène politique, en faveur de Jair Bolsonaro.
par
Jean-Mathieu Albertini
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