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Monarchie et crime de lèse-majesté en Thaïlande, le débat interdit

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La loi thaïlandaise de lèse-majesté est l’une des plus sévères au monde, punissant de trois à quinze ans de prison toute diffamation, insulte ou menace envers le roi, la reine, le prince héritier ou le régent. Depuis 2020, plus de 272 personnes ont été inculpées, signe d’une répression accrue du mouvement progressiste.

Renaud Coulomb

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    © Renaud Coulomb

    Bangkok, le 20 janvier 2022. Un portrait géant du roi Maha Vajiralongkorn (Rama X) et de la reine Suthida exposé sur un bâtiment. Les portraits royaux sont omniprésents dans les espaces privés et publics en Thaïlande. Le roi est vénéré par les conservateurs comme une figure centrale d’unité et de tradition, au cœur d’un triptyque qui comprend également les institutions bouddhistes et militaires. Rama X a accepté le trône en 2016, après la mort de son père, Bhumibol Adulyadej, qui a régné sur le pays pendant sept décennies.

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