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Tapachula, prison à ciel ouvert

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Tapachula, à l’extrême sud du Mexique, est la principale ville frontière avec le Guatemala. Elle est devenue l’un des épicentres de la crise migratoire où les personnes exilées doivent demander leur permis de migration vers les États-Unis avant de poursuivre leur voyage. Bloquées, des milliers de personnes y vivent avec un accès limité aux services de base tels que la nourriture, le logement et les soins médicaux.

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    © Mahé Elipe

    Sur la route côtière de Tapachula à Arriaga (Chiapas, Mexique), le 23 avril 2023. Environ 3 500 personnes rassemblées dans la Caravana Viacrucis Migrante, une marche collective organisée par l’association Pueblo Sin Fronteras, quittent Tapachula à destination de Mexico, à près de 1 200 kilomètres au nord. Les migrant·es, principalement originaires du Venezuela et d’Amérique centrale, mais aussi du Soudan, de Chine ou du Cameroun, parcourront plus de 60 kilomètres, malgré des températures atteignant 38 °C. Après cinq jours de négociations, l’Institut national des migrations a accepté de leur délivrer des permis humanitaires leur permettant de circuler pendant quarante-cinq jours sur le territoire mexicain.

    La première caravane de migrants est partie de Tapachula en 2018, lorsque 10 000 personnes ont commencé à marcher ensemble pour revendiquer la liberté de circulation et se protéger des dangers du territoire mexicain comme les agressions, les contrôles et les extorsions de la part de groupes criminels et des autorités.

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