Docteur en littérature médiévale, je suis correcteur depuis 2014, et rédacteur-correcteur pour Mediapart depuis 2017. Je suis également traducteur et professeur de français en centre de formation.
Traductions publiées :
(De l’ancien français) Douin de Lavesne, Trubert, Caen, Lurlure, 2019.
(Du moyen français) Christine de Pizan, Ditié de Jehanne d’Arc, Rouen, Christophe Chomant, 2020.
(Du moyen français) Christine de Pizan, Cent ballades d’amant et de dame, Caen, Lurlure, 2022.
Humanités languides, laissez-vous décoiffer par une fresque poétique qui a du souffle comme bien peu ! « Brise dans le miroir », de François Thiéry-Mourelet, en remontre à la triste pyrotechnie de nos imaginaires usinés. Embarquement !
En 1871, la Commune de Rouen est tuée dans l’œuf, mais l’œuf demeure – les quartiers populaires. Le génie de la Commune renaît un certain printemps 2016, à Rouen, sous la pression de la spéculation immobilière. Troisième et dernier épisode de notre série rouennaise.
Au printemps 1871, Rouen est occupé par les Prussiens. Dans cette grande cité industrielle configurée comme Paris et historiquement sujette aux révoltes, les ouvriers, s’ils frémirent, ne coururent pas aux armes.
Le 5 mai 2016, 145 ans après la Commune de Paris, une Commune Saint-Nicaise est fondée à Rouen, une ville où le communalisme ne prit pas en 1871. Anomalie ? Non. C’est comme si ce vieux quartier prolétarien s’était donné le temps d’acclimater l’événement.