Au printemps 1871, Rouen est occupé par les Prussiens. Dans cette grande cité industrielle configurée comme Paris et historiquement sujette aux révoltes, les ouvriers, s’ils frémirent, ne coururent pas aux armes.
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En avril 1871, la Commune de Paris tenta de soulever les provinces. Elle pénétra peu les campagnes mais il est faux de dire qu’elle ne s’en soucia pas, le temps plus sûrement que la volonté lui faisant défaut. Outre des délégués, elle envoya des ballons. Ces derniers lâchèrent une pluie d’« appels », dont le plus connu est l’Appel aux travailleurs des campagnes, en grande partie rédigé par l’écrivaine féministe André Léo[1]. Les communards n’ignoraient pas que le mouvement communal, dont ils reprenaient, en les poussant plus loin, les principes d’autogestion et d’entraide, était né au Moyen Âge dans les campagnes[2].
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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