52 prisonniers politiques ont recouvré la liberté jeudi 11 septembre, graciés par le dictateur Alexandre Loukachenko à des fins diplomatiques. Alors que plus d’un millier de personnes restent derrière les barreaux, Akihiro Gaevski-Hanada témoigne de leurs conditions de détention.
Près de deux ans après leur arrivée, 100 000 réfugiés luttent contre la précarité et le rejet qui commence à poindre. Et le premier ministre est en conflit avec l’Église apostolique arménienne, qui l’accuse d’avoir abandonné le territoire conquis par l’Azerbaïdjan.
Une des figures de l’opposition géorgienne vient d’être condamnée à sept mois de prison. L’oligarque Bidzina Ivanichvili, aux manettes du pays depuis 2012, met à exécution son projet de répression toujours plus violente du pluralisme politique.
Craignant une ingérence de Moscou, les autorités lettones durcissent depuis trois ans leur politique envers la minorité russophone, qui représente plus d’un tiers de la population. Loin de renforcer la cohésion nationale, ces mesures accentuent les fractures au sein de la société.
Exposée depuis des années à des opérations de déstabilisation, et l’URSS en mémoire, la société se prépare activement à une attaque de son puissant voisin. Des milliers de bénévoles participent à la Ligue de défense estonienne, placée sous la responsabilité de l’armée.
La guerre menée en Ukraine par Vladimir Poutine affecte durablement la société russe. Pendant que les bénéficiaires du conflit s’enrichissent, la majorité de la population s’appauvrit.
À l’aube du scrutin présidentiel du 26 janvier, qui verra Alexandre Loukachenko briguer un septième mandat, le pays reste soumis à une répression brutale et compte plus de 1 300 opposants derrière les barreaux.
Dans l’ancienne République soviétique du Caucase, les manifestants issus de tous les pans de la société ne veulent pas voir leur pays retomber dans l’orbite du Kremlin. Ils sont soutenus par la présidente Salomé Zourabichvili.
Des habitants de la région lyonnaise se sont réunis en un collectif citoyen. Ils ont collecté des fonds pour mesurer la présence des polluants éternels dans les territoires proches de la vallée de la chimie. Les résultats sont inquiétants.
Alors que le Parlement vient d’élire un nouveau président prorusse, la contestation contre le gouvernement, qui a suspendu le processus d’adhésion à l’Union européenne, prend de l’ampleur en Géorgie et trouve un écho dans de nombreuses villes du pays, y compris les plus paisibles.
Malgré la répression et la brutalité sans précédent des autorités, les manifestants sont plus déterminés que jamais à sauver leur pays de l’autoritarisme et du retour dans l’orbite russe.
Un mois après des élections législatives contestées, la crise politique se poursuit dans le pays du Caucase où les manifestants se sont mobilisés lundi contre la nouvelle session parlementaire.