L’opposant russe, mort en prison, promettait une Russie libre et heureuse. Si sa disparition a tué l’espoir d’un changement démocratique dans l’immédiat, son héritage est présent parmi une jeunesse qui s’est ouverte à la politique grâce à lui.
L’infatigable militant des droits humains, âgé de 70 ans, a défendu jusqu’au bout sa liberté d’expression devant le tribunal qui le jugeait à Moscou, lundi 26 février. Il était accusé d’avoir critiqué la guerre en Ukraine et le régime fasciste de Poutine.
Dans plusieurs villes du pays, des mémoriaux spontanés sont rapidement apparus après l’annonce de la mort du militant anti-corruption Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire du Grand Nord à l’âge de 47 ans. Son décès laisse l’opposition sous le choc.
Le président russe brigue un cinquième mandat à la tête du pays. Malgré sa réélection assurée le 17 mars prochain, le Kremlin ne lésine pas sur les moyens alloués à la campagne. En exil pour certains, des opposants refusent pourtant de « baisser les bras ».
Condamné à huit ans de prison par contumace en Russie pour avoir pris position contre l’agression de l’Ukraine par son pays, l’auteur du best-seller « Métro 2033 », en exil en Europe, continue de dénoncer la guerre. Rencontre.
Présentée comme un moyen de résoudre la grave crise démographique que connaît le pays, la réduction du nombre d’IVG est devenue une obsession des autorités.
Plus de cent mille personnes ont fui leur terre, passée en septembre sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. En Arménie, où elles ont trouvé refuge, la population et les associations se mobilisent. Le gouvernement a mis en place une allocation spécifique.
Trois semaines après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur leur territoire, plus de 100 000 personnes ont trouvé refuge en Arménie. Déboussolés, les réfugiés s’interrogent sur leur avenir.
L’offensive éclair menée par l’Azerbaïdjan au Haut-Karabagh, profitant du laisser-faire de Moscou dans le contexte de la guerre en Ukraine et du soutien de la Turquie, laisse un goût amer aux Arméniens.
Une zone boisée de cent hectares a été rasée en quelques jours à peine dans la capitale russe et transformée en décharge. Elle faisait partie de l’ensemble exceptionnel de Kolomenskoïe, l’un des emblèmes de la ville. La municipalité oppose le secret défense à l’opération.
De la capitale russe jusqu’à Rostov-sur-le-Don, Mediapart est parti à la rencontre de ceux qui ont vécu la mutinerie avortée d’Evgueni Prigojine. Si les sentiments envers le chef de la milice privée sont mitigés, la population affiche globalement une grande indifférence face à la violence de l’événement, qu’elle considère comme un conflit de personnes qui ne la concerne pas. Reportage sur l’autoroute du Sud.