Navalny, l’anti-Poutine

« Avec Navalny, on essayait de rendre le monde meilleur, mais ça n’a pas marché »

L’opposant russe, mort en prison, promettait une Russie libre et heureuse. Si sa disparition a tué l’espoir d’un changement démocratique dans l’immédiat, son héritage est présent parmi une jeunesse qui s’est ouverte à la politique grâce à lui.

Estelle Levresse

Originaire de Saint-Pétersbourg, Jenia a quitté la Russie en mars 2022, en raison de son opposition à la guerre en Ukraine. La nouvelle de la mort d’Alexeï Navalny, le 16 février dernier, l’a dévastée. « C’était comme si on avait arraché la terre sous mes pieds et aspiré l’air de mes poumons. Je suis restée figée pendant plusieurs secondes », relate cette professeure de latin et de grec ancien âgée de 27 ans, désormais installée à Tbilissi, en Géorgie.

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