Journaliste indépendant. Je collabore avec Mediapart et me consacre à des enquêtes sur la pédocriminalité et la protection de l'enfance.
Auteur du livre "Piégés. Dans le 'journal intime' du Dr Le Scouarnec" (Nouveau Monde éditions, 2025).
Deux ex-collègues de Joël Le Scouarnec, mis au courant de sa condamnation en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, étaient auditionnés mercredi, illustrant la façon dont le corps médical s’est accommodé des antécédents judiciaires de l’accusé.
Jugé depuis le 24 février par la cour criminelle de Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, l’ex-chirurgien se répand en aveux. Des déclarations qui rendent paradoxalement parfois difficile l’œuvre de justice.
Jour après jour, des victimes du chirurgien, jugé à Vannes pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, défilent à la barre pour raconter leur peine, dans l’espoir de clore ce chapitre de leur vie. Une existence qu’elles espèrent libérée de Joël Le Scouarnec.
Le conseil national de l’ordre des médecins, constitué partie civile au procès de Joël Le Scouarnec, a admis n’avoir entamé aucune procédure disciplinaire contre le chirurgien, malgré sa condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005.
Jugé pour des violences sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle du Morbihan, Joël Le Scouarnec a esquissé des aveux autant pour les viols que pour les agressions sexuelles. Sans jamais fermer la porte à de potentielles dénégations futures.
Au cours du procès du chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, la question des victimes oubliées a affleuré. Enquête sur des dysfonctionnements en série.
Maltraitance institutionnelle, victimes oubliées… L’audition d’un gradé de la gendarmerie expose quelques-unes des défaillances judiciaires apparues au long de l’enquête sur le chirurgien pédocriminel jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.
Aux premiers jours du procès de l’ex-chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle de Vannes, la personnalité de l’accusé est demeurée inaccessible. Ses proches, quant à eux, ont paru encore pris dans un déni pernicieux.
À l’ouverture du procès du chirurgien pédocriminel à Vannes, l’ordre des médecins a demandé à être reconnu comme victime. Mais l’inaction de cette institution et les contre-vérités qu’elle répand depuis le début de la procédure fragilisent sa position sur le banc des parties civiles.
Pendant trente ans, Joël Le Scouarnec a joué du pouvoir que lui conférait sa blouse, en entretenant la confusion entre actes médicaux et violences sexuelles. Au point que seule une infime part des victimes a gardé mémoire des agressions sexuelles et des viols dont est accusé ce chirurgien, déjà condamné pour pédocriminalité.
Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine de plaignants dans l’affaire du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à compter de lundi 24 février pour des violences sexuelles commises sur 299 personnes. Ces femmes et ces hommes confient leur besoin de retrouver leur humanité perdue dans la « masse » des parties civiles.
Sept hommes comparaissent, lundi 13 mai à Paris, pour des relations sexuelles tarifées avec une adolescente de 15 ans, embarquée dans le chaos du proxénétisme de jeunes filles mineures, où les bourreaux peuvent aussi être victimes. Un seul client est poursuivi pour viol.