Le Scouarnec : des décennies de pédocriminalité devant la justice Chronique

Au procès de Joël Le Scouarnec, l’examen de conscience de l’ordre des médecins

À l’ouverture du procès du chirurgien pédocriminel à Vannes, l’ordre des médecins a demandé à être reconnu comme victime. Mais l’inaction de cette institution et les contre-vérités qu’elle répand depuis le début de la procédure fragilisent sa position sur le banc des parties civiles.

Hugo Lemonier

Vannes (Morbihan).– « La place du Conseil national de l’ordre des médecins est aux côtés des victimes », pose Me Negar Haeri. Si l’avocate de l’organisme professionnel estime nécessaire de le préciser, c’est que cela ne va pas de soi. À l’ouverture du procès de l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, jugé devant la cour criminelle du Morbihan pour des viols et agressions sur 299 personnes entre 1989 et 2014, l’ordre des médecins semble même avoir été poussé l’espace d’un instant, lundi 24 février, du banc des parties civiles vers celui de la défense.

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