Je suis journaliste vidéo à Mediapart depuis février 2025.
Avant cela, j'ai officié durant cinq ans au pôle vidéo du Parisien, arpentant quotidiennement les quatre coins de l'Île-de-France et me passionnant pour ce territoire. J'ai beaucoup travaillé sur les questions urbaines, autour de la mobilité, des quartiers populaires, tout en traitant régulièrement des dossiers de violences sexistes et sexuelles.
Après cinq années d'enquête, j'ai co-écrit « Les Naufragés du Grand Paris Express », paru aux éditions Zones (2024). Ce récit, entre journalisme de terrain et géographie questionne la place des habitant·es délogé·es à cause du futur super-métro. Il décortique aussi les mécanismes de gentrification en cours autour des gares du Grand Paris Express.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La manifestation de Sainte-Soline avait représenté l’acmé de la stratégie de tension élaborée par Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur. Celle-ci lui revient désormais en pleine figure. « Je ne lis pas Mediapart et “Libération” tous les matins et tous les jours, mais je le ferai, bien évidemment », a-t-il balayé à notre micro.
Mediapart et « Libération » révèlent des images inédites du 25 mars 2023, filmées par les caméras-piétons des gendarmes. Elles montrent des consignes prohibées et dangereuses données par la hiérarchie, un vocabulaire guerrier et une troublante satisfaction de blesser « l’adversaire ».
En mars 2022, le président avait mené une visite express dans le quartier populaire de Fontaine d’Ouche, à Dijon. Accueilli chaleureusement à l’époque, il suscite désormais une vive colère auprès de nombreux habitants désabusés par ses politiques et la crise qu’elles ont engendrée.
Dans une rue d’une petite commune de Gironde entourée de parcelles viticoles, Mediapart a relevé un nombre anormal de cancers. Plusieurs personnes malades témoignent.
Dix membres du groupuscule identitaire ont été condamnés à des amendes pour la banderole dénonçant la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Parmi eux, une assistante parlementaire du RN, en fonction au moment des faits.
Des « pots de départ » de François Bayrou étaient organisés dans de nombreuses villes, lundi 8 septembre, à l’issue du vote de confiance qui a fait tomber le premier ministre. Ces rassemblements ont réuni des dizaines, voire des centaines de personnes, comme à Montreuil et à Montpellier, en prélude à la mobilisation du 10 septembre.
Ces établissements, majoritairement hors contrat, sont pointés du doigt par d’anciens pensionnaires et leurs parents. La Fédération des écoles Steiner-Waldorf assure respecter pleinement le droit à l’instruction des élèves, et se défend de toute dérive sectaire.
Les quartiers populaires restent l’angle mort de la mobilisation du 10 septembre. Une convergence des luttes souvent empêchée par la peur de la répression, des conditions matérielles suffocantes et une gauche peu soucieuse de « co-construire » avec ces habitants.
Plus de 400 personnes ont convergé jeudi 28 août pour esquisser les premiers contours de la journée de mobilisation du 10 septembre dans la capitale. Une assemblée générale dense, protéiforme et déterminée à tirer les leçons des mobilisations précédentes.
L’annulation du film « Barbie » à Noisy-le-Sec n’est que le dernier épisode d’une longue liste d’attaques contre la liberté de création partout en France. Face aux menaces, certains élus sont contraints de plier.
La ministre a qualifié « d’horreur absolue » la mort en direct de Jean Pormanove et déclaré saisir l’Arcom. Elle était pourtant avertie des violences contre le streamer dès décembre 2024. Mais elle n’avait, à l’époque, pas agi. Pourquoi ? Mediapart lui a posé la question.
Selon l’OMS, au moins 12 000 personnes malades attendent pour sortir de la bande de Gaza. Mira Hamdan est l’une d’entre elles. Une petite fille de 10 ans à qui la France ne répond plus. Son père raconte, en vidéo, l’insoutenable attente.