Coup de pied dans la fourmilière du vivant : une étude conduite à Montpellier montre qu’une même fourmi peut donner naissance à des individus de deux espèces différentes. C’est la xénoparité, qui s’ajoute à la grande diversité des modes de reproduction chez ces insectes.
Les arbres forestiers comme le hêtre ou le chêne fleurissent massivement certaines années, de manière synchronisée sur des centaines de kilomètres. Ce phénomène encore mal compris contribue à un large brassage de gènes. Un atout pour l’adaptation des forêts au réchauffement climatique.
La montée du niveau de la mer s’accélère, avec une rapidité inédite depuis 6 500 ans. Mais ce phénomène est inégal à l’échelle du globe. Tout comme ses conséquences sur le littoral. De nouvelles approches multidisciplinaires permettent de mieux prévoir l’avenir des littoraux.
Plus chaud, plus minéral, plus pollué, l’écosystème urbain transforme la faune et la flore. Les espèces sauvages des villes ne sont plus les mêmes que leurs congénères des champs. Et si beaucoup n’y survivent pas, certaines semblent pourtant préférer le gris du béton aux zones agricoles avoisinantes.
Depuis des millions d’années, les animaux ont parcouru le globe. Certains déplacements laissent cependant les paléontologues perplexes, car ils ne sont explicables que par des traversées à bord d’embarcations. Notamment les espèces du genre « Homo » découvertes récemment sur des îles en Asie.
Face aux nombreuses inconnues qui entourent l’évolution des précipitations dans les décennies à venir, cinquante scientifiques ont décidé de multiplier les simulations hydrologiques. Une certitude : il y aura moins d’eau l’été.