Éclats de sciences Chronique

En ville, les espèces sauvages se transforment

Plus chaud, plus minéral, plus pollué, l’écosystème urbain transforme la faune et la flore. Les espèces sauvages des villes ne sont plus les mêmes que leurs congénères des champs. Et si beaucoup n’y survivent pas, certaines semblent pourtant préférer le gris du béton aux zones agricoles avoisinantes.

Magali Reinert

Les mésanges charbonnières des villes diffèrent de leurs cousines des forêts en tout point. Elles sont plus petites et plus ternes, pondent moins d’œufs et plus tôt, sont plus agressives et plus manœuvrantes avec des ailes plus courtes proportionnellement à leur taille, elles ont un rythme respiratoire plus élevé… La rapidité de ces adaptations intrigue les chercheurs et chercheuses, puisqu’elle diverge de la vision classique d’une évolution darwinienne lente, le temps que les changements génétiques se stabilisent.

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