Faute de fonds pour investir dans du matériel lourd ou face aux difficultés de recrutement, des établissements cèdent la gestion d’une partie de leurs activités médicales à des acteurs privés. Des mécanismes critiqués par des soignants qui dénoncent des dérives.
Des fonds d’investissement mettent peu à peu la main sur les spécialités médicales libérales les plus lucratives : d’abord la biologie dès les années 2000, aujourd’hui la radiologie. Et pour cause : les pouvoirs publics ont longtemps laissé faire, explique le sociologue Antoine Leymarie.
Depuis la crise du covid-19, l’usage des plateformes de téléconsultation a explosé en France. Des acteurs financiers investissent dans ces entreprises en forte croissance, qui coûtent de plus en plus cher à la Sécurité sociale.
Près d’un quart de la radiologie libérale est aux mains de fonds financiers, lancés dans une course à la rentabilité dangereuse. Ces fonds sont même parvenus à contourner la réglementation censée garantir l’indépendance médicale, comme le révèlent des documents que nous nous sommes procurés.
Près de deux semaines après les inondations meurtrières de Valence, en Espagne, des psychologues volontaires sillonnent les villes sinistrées. Les professionnels en appellent à « une prise en charge immédiate ».
À la suite des intempéries qui ont fait plus de 200 morts, les attaques des partis et groupuscules d’extrême droite redoublent d’intensité. Les écologistes, les scientifiques et le gouvernement de gauche sont dans leur ligne de mire.
Dans la région de Valence, les inondations meurtrières ont touché les villes de banlieue modeste. Les habitants ont perdu maison, voitures, travail… Une semaine après la catastrophe climatique, élus, résidents et militants craignent une crise sociale d’ampleur.
Des milliers de volontaires se sont mobilisés pour venir en aide aux sinistrés des inondations près de Valence, en Espagne. Mais dans le même temps, la colère monte face à l’impréparation des services publics, débordés par l’ampleur du phénomène.
Face à l’augmentation des catastrophes naturelles, le monde de l’assurance craint de ne plus pouvoir assumer à terme. Les cas de résiliation de contrat après des sinistres d’ordre climatique se multiplient, pour les particuliers comme pour les municipalités.
Pouponnière de plusieurs personnalités d’extrême droite et d’élus locaux, critiqué pour son penchant de droite conservatrice, l’Institut catholique d’études supérieures (Ices) de La-Roche-sur-Yon est pourtant largement financé par les collectivités locales vendéennes.
Mediapart a enquêté sur les « bonus » que les régions accordent, bien au-delà de leurs obligations légales, à certains lycées catholiques. Inconnue jusqu’ici, l’ampleur de ce financement public est jugée « stupéfiante » par certains élus de gauche.
Mercredi 14 août, la justice a suspendu les travaux réalisés dans le golfe de Gascogne en vue de l’installation d’une liaison haute tension sous-marine. Les pré-travaux étaient menés sans autorisation spécifique et en faisant courir des risques trop importants pour les mammifères marins.