Les Écologistes ont lancé samedi 2 décembre à Paris leur campagne pour les européennes. Elle se veut « positive et calme ». La tête de liste, Marie Toussaint, souhaite placer les 190 jours qui la séparent du scrutin sous le signe du « vivant » et de la « douceur ».
La pauvreté n’a jamais été aussi prégnante en France. Mais le sujet peine à émerger dans le débat public. Pour en parler, Mediapart a réuni Ian Brossat, sénateur et élu communiste à la mairie de Paris et Nadia Hai, ancienne ministre de la ville et actuelle députée Renaissance.
Le rassemblement violent de néonazis à Romans-sur-Isère met en lumière la litanie des agressions de l’extrême droite. Des militants associatifs, élus et acteurs de terrain racontent à Mediapart un climat de menaces et d’intimidations parfois « effrayant ».
Après l’alerte du président des Restos du Cœur lancée en septembre sur l’augmentation de la pauvreté et de ses bénéficiaires, l’association, qui lance cette semaine sa campagne d’hiver, est contrainte de refuser l’accès à l’aide alimentaire à certaines familles. Un « crève-cœur » pour les bénévoles.
Plus de deux semaines après la phrase polémique du chroniqueur de France Inter comparant Benyamin Nétanyahou à un « nazi », la droite continue à faire vivre le sujet. L’humoriste a porté plainte à la suite de nombreuses menaces.
Depuis l’offensive d’Israël sur Gaza, les manifestations de soutien à la cause palestinienne ont réuni de nombreux jeunes. Héritant d’un cadre militant structuré depuis la fin des années 1960, ils reformulent les raisons de leur engagement avec leurs propres concepts, marqués par les discours post-coloniaux et antiracistes.
L’inflation a creusé le déficit des structures et les conseils départementaux, chargés du financement de l’aide à domicile, ne suivent plus. Certains optent pour une « détarification » et les bénéficiaires doivent supporter un reste à charge plus élevé.
Une trentaine de volontaires en service civique assurant des missions dans les terres antarctiques et subantarctiques ont mis en demeure l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor. S’estimant insuffisamment rémunérés, ils envisagent une plainte au pénal pour « travail dissimulé ».
Les ressortissants français bloqués dans l’enclave ne voient pas d’issue. Le ministère des affaires étrangères français dit son impuissance, si aucun accord n’est trouvé avec Israël ou l’Égypte.
Le 13 octobre, la branche française d’Uber était assignée devant le tribunal de commerce de Paris par 2 500 chauffeurs de taxi l’accusant de « concurrence déloyale ». Ces derniers réclament près de 456 millions d’euros de réparation et l’obligation pour Uber de salarier ses chauffeurs.
Des centaines de personnes se sont réunies jeudi, place de la République, en soutien aux Palestiniens, malgré l’interdiction de manifester. Dans la foule, rapidement dispersée par les forces de l’ordre, beaucoup de jeunes avaient répondu à l’appel des réseaux sociaux.
Plus de 20 000 personnes, selon les manifestants, ont participé à la manifestation organisée à Paris à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). « La France est un autre pays ayant vécu dans sa chair le terrorisme et donc capable de comprendre la douleur qui frappe Israël », a affirmé son président, Yonathan Arfi.