Extrême droite

Sur le terrain, les acteurs s’alarment d’une « haine totalement libérée » de l’extrême droite

Le rassemblement violent de néonazis à Romans-sur-Isère met en lumière la litanie des agressions de l’extrême droite. Des militants associatifs, élus et acteurs de terrain racontent à Mediapart un climat de menaces et d’intimidations parfois « effrayant ».

Nejma Brahim, Mathilde Goanec, Manuel Magrez et Ilyes Ramdani

L’expédition violente de militants néonazis à Romans-sur-Isère (Drôme), samedi 25 novembre, vient allonger une longue liste d’irruptions violentes de l’extrême droite à travers le pays. Des universités aux bars antifascistes, des quartiers populaires aux associations féministes, de Lyon à Rennes, en passant par Paris, Bordeaux ou Orléans, les agressions de bandes radicales se multiplient à travers le pays et dessinent, mises bout à bout, un climat d’affirmation de la fachosphère sur le terrain.

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