Déjà affaibli par de multiples crises, le pays a été frappé par plusieurs séismes dans l’est du pays. La région, montagneuse et reculée, est difficile à atteindre. Les obstacles s’accumulent pour les équipes de secours.
L’enlèvement par des militaires de quatre enfants issus d’un quartier vulnérable de Guayaquil a ébranlé l’Équateur. En adoptant un discours belliqueux et une politique de sécurité rendant l’armée toute-puissante, le gouvernement a exacerbé les stéréotypes pesant sur les jeunes pauvres, exclus et souvent racisés.
La corruption des gardiens, la circulation d’armes et de drogues, les extorsions et recrutements de prisonniers font des établissements pénitentiaires des annexes pour les gangs. Un abandon par l’État qui explique en grande partie la crise sécuritaire actuelle.
Les habitants de Guayaquil, la capitale économique du pays, évoluent dans un climat de terreur. Le chaos de la semaine du 8 janvier apparaît comme le résultat d’une montée en puissance des gangs, à laquelle le président équatorien souhaite répondre par la force.