Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un client dénonce des violences physiques et verbales à caractère raciste de la part d’un employé de la célèbre chaîne de salles de sport. La multinationale dit « déplorer profondément » la situation et avoir pris des mesures. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Metz.
Des propos homophobes, tenus par le nouveau premier ministre en 2012, refont surface. S’il dit avoir « cheminé » depuis, certaines de ses récentes alliances politiques montrent qu’il ne rechigne pas à s’associer avec la frange « Manif pour tous » de la droite catholique conservatrice.
Neuf têtes de cochon ont été retrouvées mardi matin devant des mosquées à Paris, Montreuil, Montrouge, Gentilly et dans d’autres villes de petite couronne. La classe politique dénonce des actes islamophobes. Le préfet de police n’exclut pas une ingérence étrangère.
Injures, moqueries et violences contre un homme handicapé sous curatelle : sur la chaîne « Jeanpormanove », les maltraitances validistes étaient quotidiennes. Malgré l’ampleur nationale qu’a prise l’histoire, les humiliations handiphobes restent largement invisibilisées dans le débat public.
L’association antiraciste a déposé une plainte contre le député européen RN Matthieu Valet, à la suite d’une enquête de Mediapart qui met au jour les centaines de violents commentaires qu’il laissait proliférer sur sa page Facebook publique. Les auteurs de propos haineux aussi sont visés.
Après la mort en direct du streamer Raphaël Graven, le parquet de Paris a ouvert lundi 25 août une enquête préliminaire concernant, cette fois, le service de streaming australien. C’est la troisième procédure lancée depuis les premières révélations de Mediapart en décembre 2024.
Selon la ministre du numérique, les forces de l’ordre derrière la plateforme Pharos ont été alertées 80 fois à propos de la chaîne vidéo Jeanpormanove. Des gendarmes sont aussi passés cinq fois sur le lieu du tournage, dans le mois qui a précédé la mort en direct du streamer Raphaël Graven.
Des « pères de famille » aux stars du foot : le profil des spectateurs de la chaîne de « Jean Pormanove », sur laquelle le streamer Raphaël Graven est mort en direct, est loin de se cantonner à des adolescents ou à des marginaux. Mais un petit noyau dur, avide de violence, peine encore aujourd'hui à se remettre en question.
Les vidéos des sévices subis par le streamer les jours avant sa mort ont été remises en ligne jeudi par la plateforme Kick. La ministre du numérique se dit « outrée ». L’autorité de régulation de l’audiovisuel, l’Arcom, condamne également. Elles ont finalement été retirées ce vendredi.
Les médecins légistes concluent que le décès du streamer « n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Des analyses complémentaires ont été ordonnées. Raphaël Graven est mort en direct lundi 18 août, sur la plateforme Kick.
Commentaires racistes, appels au meurtre : sur la page Facebook du député européen d’extrême droite Matthieu Valet, septième sur la liste de Jordan Bardella en 2024, la haine de ses 187 000 abonnés se déverse en continu. Tandis que lui y multiplie les publications à l’égard de ce qu’il appelle « la racaille ».
Entre les sorties de certains cadres insoumis et le reste de la gauche, qu’ils considèrent peu au fait du fléau de l’antisémitisme, nombre de citoyens de culture ou de confession juive ne savent plus vraiment pour qui voter. Mediapart s’est entretenu avec cinq électeurs et électrices de gauche qui cherchent une voie pour 2027.