Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le ministère de l’enseignement supérieur vient de rappeler à l’ordre le lycée Stanislas, dans un courrier que Mediapart s’est procuré, évoquant « un contournement » de Parcoursup. Selon des documents que nous avons consultés, le fils aîné de la ministre de l’éducation nationale, admis en prépa dans cet établissement l’an dernier, a bénéficié de ce système « maison » qui contrevient au principe d’égalité des chances.
Après la publication du rapport sur l’établissement privé, la ville de Paris a décidé de suspendre ses financements et de nombreux élus et syndicats montent au créneau. La région Île-de-France, elle, précise à Mediapart attendre encore des « conclusions » avant de réagir.
La ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, a visité l’école Littré mardi 16 janvier, alimentant une séquence à haut risque pour le gouvernement. Les raisons de son choix controversé de la très catholique école Stanislas pour ses enfants sont battues en brèche une à une par les acteurs de l’époque.
La fermeture de quatre classes préparatoires à Paris, que le rectorat de Paris justifie, entre autres, au nom de la « mixité sociale », repose la question des mérites et des limites des « prépas », une singularité du système français. Enseignants et élèves seront dans la rue lundi 16 janvier contre cette décision.
La tension ne faiblit pas autour d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a reconnu avoir pu « blesser » les enseignants. Interrogée par Mediapart sur son choix de l’établissement privé Stanislas pour ses enfants vendredi, Amélie Oudéa-Castéra a invoqué le « paquet d’heures non remplacées » dans le public. Sur le fond, la ministre ne lâche pas l’institution catholique, pourtant visée par une enquête administrative.
À Mediapart, Amélie Oudéa-Castéra justifie son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Nos révélations sur cet établissement ont conduit à un rapport de l’inspection resté confidentiel, dont la ministre affirme qu’il « n’est à l’heure actuelle pas sur son bureau ».
Olivier Loubes, historien de l’éducation, décrypte le souhait du président de la République de « réarmer civiquement » la jeunesse, dans une référence constante à l’autorité et à l'âge d’or de la IIIe République. Emmanuel Macron omet un pan capital de la pensée républicaine pour faire du « commun » à l’école : l'égalité des droits sociaux.
L’uniforme à l’école, longtemps resté une lubie de la droite et de l’extrême droite, a désormais les faveurs du chef de l’État et du ministère de l’éducation nationale, au point de passer outre les nombreuses critiques sur le coût et l’efficacité d’une tenue unique pour les élèves.
Après les annonces de Gabriel Attal sur la réforme du collège pour améliorer le niveau et celles d'Emmanuel Macron sur le rétablissement de l'autorité, Fatiha Keloua Hachi (PS) et Christophe Marion (Renaissance), discutent des chamboulements à venir dans l'éducation.
Quatre tentatives de suicide ont eu lieu en quelques jours en octobre dans l’établissement, et un jeune en est décédé. Des agents de la protection judiciaire de la jeunesse ont cessé le travail collectivement. Ils critiquent les multiples difficultés qu’ils rencontrent pour mener des mesures éducatives.
La loi adoptée mardi 19 décembre va compliquer le parcours des étudiants étrangers. Une série de mesures « dangereuses » pour les présidents d’université et de grandes écoles, dont Jean-François Huchet, président de l’Inalco.
L’incident autour d’un tableau montrant des femmes nues dans ce collège des Yvelines révèle un climat scolaire très dégradé et un manque flagrant de moyens, que les personnels dénoncent depuis des mois, auprès de la hiérarchie académique. Sans écho jusque-là.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.