Éducation et enseignement supérieur Reportage

L’Éducation nationale en grève : « On a l’impression de ne pas être respecté »

Dans les cortèges, à Nîmes comme à Paris, la ministre Oudéa-Castéra a été conspuée. Plus profondément, la politique choisie par Attal et Macron, et notamment les groupes de niveaux au collège, est fortement critiquée.

Prisca Borrel et Mathilde Goanec

Elle s’affiche un peu partout, sur les pancartes comme dans les chants. Amélie Oudéa-Castéra, empêtrée dans les polémiques depuis sa nomination, a alimenté la colère des profs en grève, jeudi 1er février, un peu partout en France. « Elle applique des mesures dont elle n’est pas l’autrice, nous en sommes bien conscientes, mais il faut bien avouer qu’elle accumule les casseroles ! », explique Noémie, enseignante depuis douze ans en Île-de-France, et qui tient au-dessus de sa tête une pancarte avec écrit « Oudéa casse-toi d’là ».

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