Stanislas et l’affaire Oudéa-Castéra

Amélie Oudéa-Castéra s’entête, les huées montent

La ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, a visité l’école Littré mardi 16 janvier, alimentant une séquence à haut risque pour le gouvernement. Les raisons de son choix controversé de la très catholique école Stanislas pour ses enfants sont battues en brèche une à une par les acteurs de l’époque.

Mathilde Goanec

Retour aux sources ou chemin de croix ? L’air contrit, Amélie Oudéa-Castéra sort de sa voiture, dans la petite rue Littré du VIe arrondissement de Paris, mardi 16 janvier. La ministre de l’éducation s’engouffre dans l’école du même nom, sous les huées et les bruits de boîtes de conserve agitées par la quarantaine d’enseignant·es rassemblé·es sur le trottoir d’en face, tenu·es à distance par un impressionnant dispositif policier. Elle est venue s’excuser, une nouvelle fois, pour ses propos tenus sur l’école publique où a été scolarisé son fils aîné, pendant six mois, il y a quinze ans.

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