Alors que Donald Trump menace « de traquer la gauche radicale », qu’il accuse sans preuve d’être responsable du meurtre de Charlie Kirk, le Parti démocrate apparaît désorganisé et inaudible.
Contrairement à ses affirmations, la CIA connaissait très bien l’homme accusé d’avoir tué le président des États-Unis, le 22 novembre 1963 à Dallas. L’été précédent, il naviguait parmi les militants castristes. Et parmi les opposants au régime cubain, financés par l’agence de renseignement.
Cloué au pilori par Jacques Vergès, Gibson est grillé. Tout le monde pense qu’il est un traître. Il ne reste alors qu’une solution à ce militant de la gauche révolutionnaire qui a rencontré Castro et Che Guevara : se conformer à la rumeur.
Dans la capitale algérienne, le célèbre avocat monte la revue « Révolution africaine ». À ses côtés, un journaliste américain, Richard Gibson. Dix-huit mois plus tard, le premier accuse le second de travailler pour la CIA. Entre-temps, l’agence ne perd rien de leurs faits et gestes.
Les services secrets des États-Unis en sont convaincus, la communiste Susan Frank, qui enseigne à New York, est une agente à la solde de Mao. Le FBI et la CIA la surveillent de concert, et sollicitent l’aide française lorsqu’elle fait le voyage de Paris. Ils ne seront pas déçus.
La star du rap est visée par des dizaines de plaintes pour viols et agressions sexuelles devant la justice civile, notamment lors de soirées orgiaques. Mais devant la justice pénale, Sean Combs est poursuivi pour trafic sexuel, avec, au centre, le témoignage de deux ex-petites amies.
Dans la ville de Californie, des centaines de personnes manifestent tous les jours depuis une semaine contre les arrestations de travailleurs sans papiers. Jeunes pour la plupart, elles-mêmes issues de l’immigration, elles parlent pour ceux qui n’ont pas de voix : leurs parents.
Décrivant une mégapole californienne en proie à des « foules violentes » visant à soutenir une « invasion de migrants », le président américain s’est livré à une démonstration de force inédite en y envoyant la garde nationale. Mais le « chaos » décrit est largement exagéré.
Après l’annulation de sa condamnation l’an dernier, l’ancien producteur de cinéma est jugé à nouveau pour viol et agressions sexuelles. Si la stratégie de ses avocats, blâmer les victimes, n’a pas vraiment changé, le contexte politique n’est plus du tout le même.
La frénésie de mesures prises par Donald Trump depuis son retour au pouvoir, à l’échelle nationale comme internationale, interroge l’un des principaux piliers de l’identité américaine : son pouvoir d’influence qui faisait jusqu’ici consensus, à gauche comme à droite.
La guerre commerciale avec la Chine pourrait frapper de plein fouet une base électorale jusqu’ici restée fidèle à Donald Trump : les agriculteurs. En Pennsylvanie, grand État clef du nord-est des États-Unis, certains ne cachent plus leur malaise.
Un juge administratif a autorisé vendredi 11 avril l’expulsion de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, pour le simple fait d’avoir manifesté contre la guerre à Gaza sur le campus de son université, à New York. L’affaire, devenue l’un des symboles de la répression par l’administration Trump, fait figure de test pour les libertés publiques.