Série Épisode 2 Dans les nouvelles archives de la CIA

Alger, 1963 : Jacques Vergès dans un nid d’espions

Dans la capitale algérienne, le célèbre avocat monte la revue « Révolution africaine ». À ses côtés, un journaliste américain, Richard Gibson. Dix-huit mois plus tard, le premier accuse le second de travailler pour la CIA. Entre-temps, l’agence ne perd rien de leurs faits et gestes.

Patricia Neves

New York (États-Unis).– Il s’agissait au départ d’un simple « échange informel »« Qu’est-ce que vous faites ici ? », demande un photographe au journaliste américain Richard Gibson, un jour de janvier 1963 à Alger. « Rien, je voyage », répond vaguement Gibson. Mais le photographe n’y croit pas : il a entendu dire que Gibson était sociologue. Selon Jean-Marie Boëglin, homme de théâtre français et militant du Front de libération nationale (FLN) algérien, Gibson aurait reçu une bourse, en 1963, pour mener une étude sociologique.

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