Après la victoire remportée contre l’avortement devant la Cour suprême, qui laisse désormais le choix de l’interdiction aux États, un nouveau terrain de lutte est apparu, celui des droits constitutionnels à donner aux fœtus. Les explications de Mary Ziegler, professeure de droit.
Aux États-Unis, les référendums citoyens sont devenus le meilleur atout des militantes soucieuses de réinstaurer le droit à l’avortement, notamment dans les États conservateurs. Reportage à Phoenix, où la bataille pourrait galvaniser l’électorat de gauche lors de l’élection présidentielle de novembre.
Ces derniers mois, la presse des États-Unis s’est interrogée sur les sondages qui montrent d’importants gains de Donald Trump auprès de l’électorat noir, en particulier chez les hommes. En Géorgie, Kamala Harris semble avoir rattrapé son retard. À moins qu’il existe un vote caché.
Après la condamnation de quatre hommes pour le viol qu’elle a subi à New Bedford un an plus tôt, Jane Doe quitte le Massachusetts pour la Floride. La peur des représailles ne la quitte pas. Son frère Andy et son amie Liz racontent à Mediapart leur enfance, et la descente aux enfers.
Alors que le soutien aux accusés du viol de Jane Doe prend de l’ampleur, les femmes de New Bedford sont écartelées entre la défense de l’une des leurs et celle de la communauté portugaise à laquelle toutes et tous appartiennent. Racisme et féminisme s’entrechoquent.
Presse, radios, télévisions suivent le procès des violeurs de Jane Doe, sans aucun égard pour la victime. Dans les États-Unis des années 1980, le conservatisme entame son retour, notamment dans les médias de Rupert Murdoch, qui vient de s’offrir le « Boston Herald ».
Lorsque New Bedford, ville portuaire de la côte est des États-Unis, apprend en ce mois de mars 1983 qu’une jeune femme a été violée dans un bar, les habitants lui manifestent leur soutien. Celui-ci ne résistera pas à la campagne de dénigrement de la victime menée en défense des accusés.
Les deux candidats à l’élection présidentielle se sont affrontés jeudi 27 juin lors d’un premier débat télévisé dans lequel le candidat sortant s’est empêtré, sans pouvoir finir ses phrases, laissant son camp sous le choc. Et Donald Trump débiter ses mensonges.
À Manhattan, les jurés sont parvenus à un verdict unanime en moins de 48 heures. Jeudi 30 mai, Donald Trump a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation pour avoir influencé l’élection de 2016 en soudoyant une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison. Une condamnation historique, à six mois de l’élection présidentielle.
L’audition de Michael Cohen, ancien avocat et « fixeur » de Donald Trump, a montré les limites du premier procès au pénal de l’ex-président, qui risque quatre ans de prison dans cette affaire. Ironiquement, Michael Cohen comme Donald Trump brillent par leurs mensonges à répétition.
Dans le dossier des opioïdes, en plus des 350 millions de dollars à payer, Publicis doit à présent rendre publics des centaines de milliers de documents internes détaillant sa promotion de l’OxyContin, un antidouleur présentant d’importants risques d’addiction.
En 2021, Ethan Crumbley, alors âgé de 15 ans, a tué quatre élèves dans son lycée de la banlieue de Détroit : son père et sa mère viennent d’être condamnés à dix ans de prison pour homicide involontaire. Quelques voix, rares, s’alarment des conséquences potentielles de ce jugement.