Dans cet État clé du nord-est des États-Unis, le scrutin du 8 novembre va déterminer l’avenir du droit à l’avortement. Le vote des femmes, qui se mobilisent pour certaines en urgence, pourrait être crucial.
Une défaite des démocrates à la Chambre des représentants, à l’issue des élections de mi-mandat, début novembre, pourrait entraîner le désengagement de Washington envers Kyiv, qui a déjà reçu des dizaines de milliards de dollars.
Les agents de la CIA en poste à Moscou pendant la guerre froide connaissaient les « règles ». Sur place, ils et elles seraient constamment suivis par le KGB. Comme Martha Peterson, la première Américaine envoyée sur le terrain soviétique. Pour Mediapart, elle raconte l’envers du décor.
Grâce à l’argent du magnat russe Evgueni Prigojine, grand ami de Vladimir Poutine, des centaines de « trolls russes » créent en 2016 des cascades de faux profils sur les réseaux sociaux. Pour mettre le feu à l’opinion publique américaine, ils sont tuyautés par quatre femmes, dont trois qui sillonnent les États-Unis.
En 2016, avec l’ascension du russophile Donald Trump, le Kremlin réalise qu’il n’a plus vraiment besoin d’espions. Il se contente d’un nouveau type d’agentes, moins voire pas formées. Comme Maria Butina, une jeune étudiante en relations internationales.
Pendant la guerre froide, Russes et Américains arrivent à la même conclusion. Ils misent sur le sexisme de leurs adversaires. Moscou envoie aux États-Unis ses meilleures agentes, comme Elena Vavilova et Lidiya Guryeva, qui se feront passer pendant dix ans pour de banales « desperate housewives ».
L’inventaire de la perquisition menée par le FBI au domicile de Donald Trump, en Floride, a été rendu public vendredi. Les agents fédéraux ont saisi dans la villa de l’ancien président plusieurs documents classés top secret et diverses notes, dont l’une concerne Emmanuel Macron. Trump est soupçonné d’avoir mis en danger la sécurité nationale.
L’auteur du tube mondial « I Believe I Can Fly », condamné en septembre 2021 par un tribunal de New York pour une série de crimes sexuels, notamment sur des mineures, a écopé d’une peine de 30 ans de prison.
Jugée pour trafic sexuel de mineures, Ghislaine Maxwell, ex-maîtresse de l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein, avait été reconnue coupable fin décembre à New York. Un verdict qui mettait fin à une longue impunité mais laissait de nombreuses questions ouvertes.
Après l’abrogation du droit constitutionnel à l’avortement, une question traverse les États-Unis : d’autres droits, comme le mariage homosexuel et même les relations sexuelles entre personnes de même sexe, sont-ils désormais menacés ? Éléments de réponse.
La Cour suprême états-unienne, à majorité conservatrice, a abrogé vendredi l’arrêt « Roe v. Wade » par six voix pour et trois contre. Il y a près de 50 ans, il avait fait de l’accès à l’IVG un droit constitutionnel. Cette décision n’est pas le fruit du hasard. Le mouvement anti-IVG, très organisé et puissant, tente depuis plusieurs décennies de verrouiller le système judiciaire via une constellation d’organisations ayant un seul but : nommer des juges conservateurs à des postes clés, notamment à la Cour suprême.
La liberté de disposer de son corps remue les inégalités les plus profondes de la société américaine. Si la Cour suprême cassait l’arrêt historique qui a reconnu le droit à l’IVG, les premières victimes seraient les femmes les plus vulnérables : comme souvent aux États-Unis, des femmes noires.