Le vice-président des États-Unis a publiquement cloué au pilori la revue « The Nation », pour avoir publié un article critique sur Charlie Kirk. Pour Bhaskar Sunkara, président de cette publication de gauche fondée en 1865, J. D. Vance vise avec cynisme la présidentielle de 2028.
Donald Trump a prévenu vendredi 18 avril que les États-Unis étaient prêts à passer à autre chose « très bientôt », si un accord n’était pas trouvé entre Moscou et Kyiv pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
« Je ne connais pas Marine Le Pen mais je suis sensible au fait qu’elle travaille dur depuis tant d’années », a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi le président des États-Unis sur son réseau Truth Social. Son vice-président parle, lui, d’une « accusation particulièrement mineure ».
Un journaliste a été invité par erreur dans un groupe Signal de hauts responsables, dont le vice-président, qui ont discuté, au mépris des règles de sécurité nationale, des détails d’une attaque militaire au Yémen. Le scandale dévoile l’arrogance et l’imprudence de l’équipe Trump.
Le sermon plein de morgue infligé au président Zelensky par son homologue américain révolte le pays agressé, ulcéré que Washington confonde bourreau et victime. Même les voix critiques du chef de l’État le soutiennent publiquement.
À 40 ans, le vice-président des États-Unis se présente à la fois comme l’intellectuel et l’avenir du trumpisme. Son terrifiant discours de Munich incarne une idéologie réactionnaire radicale, catholique et patriote, tissée d’un désir de revanche.
La nouvelle droite américaine, qui irrigue toute la pensée de Donald Trump et de ses partisans, s’est réunie début juillet à Washington. L’objectif : préparer une future administration républicaine au service de leurs obsessions idéologiques. Parmi les participants, le sénateur J. D. Vance.
Lors de sa première apparition après la tentative d’assassinat qui l’a visé, Donald Trump a dévoilé le nom de son vice-président pressenti : James David Vance, sénateur qui « se moque de ce qui peut arriver à l’Ukraine » et voudrait couper toute aide à Kyiv.
Les nouvelles têtes pensantes de la droite américaine s’appuient sur le pouvoir électoral de l’ancien président pour faire avancer leurs idées et développer une rhétorique apocalyptique et fascisante qui va comme un gant au meilleur « véhicule » de « la rage des électeurs républicains ».