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Sophie Bessis, vigie de la révolution tunisienne

Intellectuelle tuniso-française, Sophie Bessis analyse la révolution universaliste, «arabe et non musulmane», en marche au sud de la Méditerranée, tandis qu'une classe politique française pétrifiée se voit obligée de faire son deuil des avantageux dictateurs régionaux...

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Antoine Perraud

Il est difficile de dire «tuniso-française», tant nous avons sur le bout de la langue «franco-tunisienne»... Un tel décentrement, Sophie Bessis l'incarne et nous y invite. Faire sa connaissance est un enchantement. Née en 1947, agrégée d'histoire, longtemps journaliste (à Jeune Afrique et au Courrier de l'Unesco, qu'elle a dirigé après Edouard Glissant puis les Mahmoud Hussein), Sophie Bessis parle avec la fougue d'une extrême gauche qu'elle fréquenta dans les années 1960, du temps du groupe Perspectives à Tunis. Toutefois, son propos, tempéré par l'expérience et la réflexion, rejoint une forme de sagesse sociale-démocrate revivifiée: «J'espère que la révolution tunisienne va éviter la case “Comité de Salut public”», confie-t-elle entre deux plans. Dans la bibliothèque du Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Paris I-CNRS), Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), revient, pour Mediapart, sur ce qui lui a sauté aux yeux avant, pendant et après la chute de Ben Ali:

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