Culture et idées Entretien

«Quand Kubrick résiste à Nietzsche ou Heidegger, il devient passionnant»

Civilisation technicienne, homme-machine, dualité humaine, ambiguïté morale, nihilisme… Dans un ouvrage à paraître, Sam Azulys propose une lecture philosophique de l'œuvre de Stanley Kubrick.

Clément Sénéchal

Le 7 mars 1999, il a fallu s'y résoudre: il n'y aurait plus de films de Stanley Kubrick. Plus de Spartacus, de Lolita, de Docteur Folamour, d'Orange mécanique, de Barry Lindon, de 2001 et pas d'Intelligence artificielle, en tout cas pas réalisé par lui. De fait, peu de cinéastes semblent aujourd'hui poursuivre sa démarche, assumer l'ampleur et la rigueur de son héritage. En peu de films, Stanley Kubrick laisse cependant l'une des œuvres qui traitait avec le plus d'acuité des grands bouleversements, métaphysiques et épistémologiques qui définissaient le XIXe siècle et la possibilité d'y produire une forme artistique.

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