Culture et idées

Thierry Beinstingel, Gaëlle Bantegnie: anormale normalité

Thierry Beinstingel, dans Ils désertent, décortique l’entreprise, les solitudes, deux existences apparemment simples, pour mieux fêter la discrète dissidence, Hannah Arendt et Rimbaud à l’appui. Gaëlle Bantegnie, avec Voyage à Bayonne, démontre avec drôlerie que la vie de couple peut générer des araignées dans le plafond, le temps d’un parcours estival. Extraits en fin d'article.

Dominique Conil

Illustration 1

Il se passe quelque chose de réjouissant, autour du roman de Thierry Beinstingel, Ils désertent. Ce récit ancré dans l’ordinaire – entreprise en zone d’activité, maison en lotissement paumé, blessure affective soigneusement confinée, réussite sociale à modeste échelle – suscite depuis sa parution un véritable courant de sympathie. Après avoir figuré dans les sélections Goncourt et Femina, il a a reçu, le 3 décembre et à l'Hotel du Nord, le prix Eugène Dabit du roman populiste, et dont l'objet fut résumé ainsi par ses fondateurs, en 1929: "le peuple plus le style".

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