Livres

Fictions d’apocalypse

Pourquoi les histoires de fin du monde se multiplient-elles ? Faut-il les lire comme les constats d’une course à l’abîme inéluctable ? Dans Fabuler la fin du monde, Jean-Paul Engélibert soutient au contraire que les fictions apocalyptiques constituent un appel à penser des formes alternatives de société.

Sébastien Omont (En attendant Nadeau)

Dès l’introduction, l’auteur souligne que ces fictions, plus que dans le cataclysme lui-même, se situent dans son après, projetant « dans le futur une pensée du présent. En représentant notre histoire achevée, l’action politique impossible ou dépassée, elles ne renoncent pas à agir. Au contraire, elles inventent une forme contemporaine de tragédie qui place l’humanité sous son propre regard critique ».

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter