Culture et idées Vidéo

Khaled Jarrar, l'art après les armes

Artiste et militaire, ancien garde du corps d'Arafat, Khaled Jarrar questionne l'endoctrinement militaire, le contrôle des déplacements quotidiens, la reconnaissance de l'Etat palestinien. Il utilise l'art comme une arme, une « nouvelle manière de penser le conflit qui est omniprésent ». Il expose à Paris et à la Biennale de Berlin.

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Hugo Vitrani

Pour sa première exposition française, l'artiste Khaled Jarrar s'est emparé de la place de la République baptisée le temps d'une performance illégale “Place Hana Shalabi” en hommage à cette Palestinienne placée sous détention administrative par l'Etat d'Israël, sans procès. Les policiers et militaires interrompus dans leur ronde vigipirate étaient intrigués par l'attroupement de sympathisants et militants pro-palestiniens venus pour certains en famille, en spectateurs. Et pas question pour Khaled Jarrar de retirer son œuvre sous les menaces d'un policier : « c'est de l'art », coupant net la discussion du haut de sa carrure militaire, juste avant de prendre discrètement la fuite.

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