Poursuivi par la RATP, le graffeur Azyle s'est défendu le 2 mars 2016 devant la cour d'appel de Paris. Il a profité de l'audience pour démonter, comme il le fait depuis plusieurs années, les méthodes de calcul de l'entreprise du coût des dégradations. Portrait en action.
Piqué à vif dans la peau, le tatouage s'installe au musée du Quai Branly. À l'ère de sa démocratisation, l'exposition "Tatoueurs, Tatoués" se veut un manifeste engagé contre la marchandisation et les récupérations de cette culture née dans les marges. Focus sur les réussites, échecs et exclus de cette importante rétrospective.
Avec ses installations, ses collages de portraits gravés et découpés façon dentelle sociale, Swoon renouvelle depuis une dizaine d'années les arts urbains. Retour en vidéo sur le parcours engagé de cette artiste pirate exposée à Paris et prochainement au Brooklyn Museum (NYC).
Réputation taillée dans l'underground new-yorkais des années 1990, Ryan McGinley s'est imposé dans la photographie contemporaine avec ses mises en scène dynamiques aux teintes puissantes et joyeuses d'une jeunesse borderline qui veut en découdre. Entretien et diaporama inédit.
Enfant du numérique, des virus et de l'art urbain, Invader et ses pixels s'infiltrent depuis 15 ans dans l'espace public. Rencontre avec cet extra terrien toujours anonyme.
La Terre est trop étroite, l'artiste a donc envoyé son héros dans l'espace pour en faire un film, Art 4 Space, projeté lundi 7 octobre à Paris. Découvrez en avant-première un extrait.
Peintures vectorielles sérigraphiées, saturation d'icones graphiques, pureté des formes, expositions dans des clubs de strip tease, produits dérivés : Ryan McGinness, enfant du Do It Yourself des cultures skate et surf, défend sa vision d'un art populaire, complexe et prestigieux à l'ère de la communication de masse et du numérique. Entretien vidéo.
Saturation de langages et d'écritures cryptées et métissées, matière urbaine détériorée, politique, traces, spectres, absence : José Parla prolonge en peinture les mots et les maux qui lacèrent les murs des rues, cherchant « du sens dans les ruines des villes », de Miami à NYC en passant par Cuba. Quatrième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Graffiti, défonce, vols et partouze bi : le groupe Irak – “Je vole” en slang – a imposé sa vision sulfureuse d'un graffiti anti-société, et ravivé dans la scène underground new-yorkaise les shoots et le sexe des années beatnik. Rencontre avec son fondateur, Earsnot (Kunle Martins)... en slip. Troisième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Précarité, ruine de la matière, virtuel désormais réel, chaos géométrique : Michael DeLucia interroge l'avenir de la sculpture à l'ère du numérique. Des sculptures post-industrielles qui naissent entre le désordre de la rue, de la nature et l'ordre des machines. Deuxième volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Ballet de balais, polaroïds encartés, collage de journaux, le plasticien Lucien Smith, 24 ans, utilise tous les outils du présent comme fragments de notre futur passé. Un hommage à New York dont la misère des rues a enfanté le hip-hop et la tolérance zéro. Premier volet d'une série de reportages vidéo sur les artistes et NYC.
Maurizio Cattelan, artiste faussement à la retraite, est exposé en Suisse à la Fondation Beyeler tandis que les images surréalistes de son fanzine Toilet Paper sont sur les vitres du Palais de Tokyo, à Paris. Entretien inédit avec le Parrain de l'art contemporain, et portfolio exclusif.
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Azyle est une légende vivante du graffiti français. La RATP évalue le préjudice de son oeuvre à 190.000 euros. Rendez-vous mercredi 2 mars 2016 au Palais de Justice, date d'un procès historique du graffiti.
Le jeune artiste portugais Alexandre Farto, a.k.a Vhils, sculpte des visages anonymes et acides au burin ou aux explosifs, défonce les paysages urbains à coups de marteau piqueur et dissèque l'histoire.
Paul McCarthy a annulé ses entretiens et ne s'est pas pointé à la conférence de presse organisée avant le vernissage de son exposition Chocolate Factory à la Monnaie de Paris, polémique anale-intégriste oblige, mais il n'a pas tardé à venir incognito pour faire quelques changements minimes de dernière minute.
Vendredi 25 mai la Cour d'Appel de Versailles, nouvelle audience dans l'affaire qui oppose la RATP et la SNCF à 56 graffeurs adeptes des peintures illégales sur les tôles des trains.