Azyle contre RATP: peinture haute tension

Poursuivi par la RATP, le graffeur Azyle s'est défendu le 2 mars 2016 devant la cour d'appel de Paris. Il a profité de l'audience pour démonter, comme il le fait depuis plusieurs années, les méthodes de calcul de l'entreprise du coût des dégradations. Portrait en action.

Vidéo réservée aux abonné·es

Enquêtes exclusives, reportages, documentaires, entretiens…

Je m’abonne pour 1€

Résiliable en ligne à tout moment

Se connecter

Certains sont peintres de paysages, d’autres sont peintres de métro. Azyle, la quarantaine, est une légende vivante du graffiti. Un peintre de l’ombre qui a bien failli s’y retrouver : sa cote – négative – est estimée par la justice à 195 000 euros. Une estimation spéculative du montant du remboursement des dégâts causés par les trois dernières années de sa carrière illégale (les peintures plus anciennes sont prescrites). Sa spécialité ? L’invention du style “punition” : il répétait à l'infini son tag jusqu'à en rendre les lettres abstraites et illisibles grâce à des jeux de recouvrements, de superpositions, de projections, de mélanges des matières, des peintures, des solvants et des encres. S’il a longtemps évité toute médiatisation de son travail et ne souhaitait pas s’exprimer sur son parcours, Azyle a changé de stratégie pour mettre en lumière le procès qui l’oppose depuis des années à la RATP et dans lequel il démonte, en détail, les très opaques estimations produites par la partie civile qui aimerait l’envoyer à l’asile. Après avoir été reportée, l'audience – qui a duré sept heures – s'est tenue à la cour d'appel de Paris le 2 mars 2016.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié