Bien loin des autoroutes culturelles numériques, Mediapart a sillonné les départementales de la Bretagne rurale à la rencontre de lieux alternatifs de diffusion de musique. À travers une série de quatre reportages, Bretagne Prix Libre montre qu’à l’heure des algorithmes de recommandation et des plateformes de streaming, certains et certaines s’attachent à faire vivre loin des métropoles une musique synonyme d’émancipation et de culture populaire, à rebours de son industrialisation.
Sans aucune subvention ni fonds privés, le collectif Noom a réhabilité à Campénéac une boîte de nuit désaffectée en salle de concerts autogérée. Au cœur de leur projet : l’entraide et la culture pour tous, avec ou sans moyens. Reportage lors d’un festival punk, à rebours du consumérisme ambiant.
Dans les monts d’Arrée, un ancien ouvrier a déserté les abattoirs industriels pour s’installer comme disquaire indépendant dans une station Total abandonnée. Reportage dans ce repaire rural de la musique alternative en Bretagne.
Auparavant radio pirate, Timbre FM diffuse depuis l’ancienne poste d’Augan des musiques alternatives comme les voix des demandeurs d’asile. Son credo : faire de la radio un outil social appropriable par tous et toutes.
Dans le petit village de Tremargat, les habitants ont repris collectivement l’ancien café du bourg, devenu aujourd’hui un espace de concert alternatif. Reportage au cœur du Kreiz Breizh, à l’occasion d’une soirée rap.
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À l’occasion de la sortie du film Berlinguer, la grande ambition, le 8 octobre 2025, plongée dans la signification et l’héritage de la tentative de « compromis historique » avec la démocratie chrétienne menée par l’ancien dirigeant communiste italien dans les années 1970.
L’Espagne commémore cette année les 50 ans de la mort de son dictateur, le 20 novembre 1975, dans un climat électrique. Plongée dans les batailles mémorielles du pays, alors que les extrêmes droites, du parti Vox à l’influenceur Alvise Pérez, séduisent chez les nouvelles générations, en particulier les…
Tout a commencé en 2021, quand une tragédie oubliée émerge de la mémoire familiale de la journaliste et réalisatrice Safia Kessas. Le 23 mai 1956, l’armée française aurait investi nuitamment trois villages de Kabylie, tout proches de celui de ses parents, et massacré impitoyablement en quelques heures…
