Accusé par certains d’avoir signé un accord beaucoup trop avantageux pour Israël, Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, estimait que les fanatiques juifs et musulmans étaient les ennemis mortels du processus de paix. L’assassinat de Rabin lui a donné raison.
Le mur qui serpente au cœur de la Cisjordanie devait officiellement protéger Israël des terroristes palestiniens. Il a surtout permis aux premiers ministres qui ont succédé à Yitzhak Rabin d’en finir avec la possibilité d’une paix négociée, fondée sur la création, à côté d’Israël, d’un État palestinien.
Annoncé depuis près de trente ans comme imminent, l’accès de Téhéran à l’arme nucléaire est-il un « péril existentiel » pour Israël ? Ou un stratagème pour éclipser le conflit avec la Palestine, en plus d’une ruse destinée à faire oublier les poursuites de la justice contre le premier ministre ?
Les militaires israéliens qui manifestent avec la société civile contre les projets antidémocratiques du premier ministre ne semblent pas avoir mesuré que la démocratie n’est pas compatible avec l’occupation qu’ils incarnent. Et que les religieux nationalistes sont déjà et depuis longtemps omniprésents dans l’armée.
Pour sauver son pouvoir, fondé sur le mensonge, le racisme, le mépris du droit, la violence, la corruption, Nétanyahou s’est allié aux religieux et aux colons les plus fanatiques. Ruinant les derniers espoirs d’un dialogue avec les Palestiniens.
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