Annoncé depuis près de trente ans comme imminent, l’accès de Téhéran à l’arme nucléaire est-il un « péril existentiel » pour Israël ? Ou un stratagème pour éclipser le conflit avec la Palestine, en plus d’une ruse destinée à faire oublier les poursuites de la justice contre le premier ministre ?
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LorsqueLorsque Benyamin Nétanyahou est devenu pour la première fois chef du gouvernement d’Israël en juin 1996, le péril que constituait à ses yeux la fabrication par l’Iran d’une bombe nucléaire était déjà son obsession majeure. Et un thème récurrent de ses discours politiques et de ses postures diplomatiques. Depuis quatre ans, il répétait ce qu’il avait annoncé à la Knesset en 1992 : « L’Iran est à trois ou cinq ans d’obtenir la capacité nucléaire. »
