René Backmann
Ses Derniers articles
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Qui, dans le monde, soutient encore Poutine ?
Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, avant une rencontre avec le président biélorusse, le 11 mars 2022. © Photo Mikhail Klimentyev / Sputnik / AFP
En envahissant l’Ukraine, le président russe a révélé son ignorance de l’état désastreux de son armée et son indifférence face à ses crimes. Il a aussi provoqué un isolement inédit de son pays. Qu’un tel dictateur soit en mesure de déclencher l’apocalypse nucléaire est atterrant.
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Ukraine : les quatre erreurs fatales de Poutine
Saint-Pétersbourg, le 25 mars 2022. Un immense écran affiche le symbole « Z » en soutien à l’invasion russe en Ukraine. © Photo par Olga Maltseva / AFP
Selon le directeur de la CIA, Poutine, sur quatre points clés, a fondé son analyse stratégique sur des évaluations qui se sont révélées fausses, pour lancer la Russie dans une guerre qu’il ne peut pas gagner. C’est avec un crédit international sérieusement entamé qu’il cherche aujourd’hui une sortie de crise.
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Accord sur le nucléaire iranien : la fausse manœuvre de Poutine
Sergueï Lavrov et Hossein Amir-Abdollahian à Moscou, le 15 mars 2022. © Photo Maxim Shemetov / Pool / AFP
Confronté à une résistance inattendue du peuple ukrainien, le dirigeant russe a menacé de paralyser les négociations en cours pour ressusciter l’accord sur le nucléaire iranien. L’Iran, irrité par cette opération, risque de devenir un partenaire plus difficile pour Moscou.
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Bilan Macron. Politique étrangère : des fiascos en cascade
Emmanuel Macron à Beyrouth après l’explosion massive dans le port de la ville, le 6 août 2020. © Photo Thibault Camus / Pool / AFP
De l’Ukraine au Sahel, les déboires récents Emmanuel Macron s’ajoutent aux déconvenues qui ont jalonné sa présidence. Et assombrissent encore le bilan d’un mandat marqué par la concentration du pouvoir diplomatique à l’Élysée, aux dépens du Quai d’Orsay, menacé par une réforme très contestée.
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Dénoncer l’apartheid israélien n’est pas de l’antisémitisme
Une habitante palestinienne de la ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, le 9 novembre 2021. © Hazem Bader / AFP
Accusés par un rapport d’Amnesty international de pratiquer une politique d’apartheid à l’égard des Palestiniens, les dirigeants israéliens ont réagi en accusant l’ONG d’antisémitisme. Quand comprendront-ils que cet argument est épuisé et que, s’ils ne veulent plus être accusés de ségrégation raciale, le meilleur moyen est de changer de politique ?
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Corruption : un nouveau front potentiellement dévastateur pour Netanyahou
Le 12 février 2021 à Tel-Aviv, des manifestants charrient un sous-marin gonflable. © Jack Guez / AFP
Jugé depuis deux ans pour « corruption », « fraude » et « abus de confiance » par un tribunal de Jérusalem, l’ancien premier ministre israélien devra aussi affronter une commission d’enquête chargée d’établir ses responsabilités dans la plus dévastatrice affaire de corruption de l’histoire d’Israël.
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La nouvelle donne au Moyen-Orient pourrait relancer l’accord sur le nucléaire iranien
Le 27 décembre 2021 à Vienne (Autriche), où se déroulent les négociations, le chef des négociateurs iraniens, Ali Bagheri Kani, s’adresse aux médias. © Alex Halada / AFP
À peine élu, Joe Biden a décidé de ressusciter l’accord international avec Téhéran rompu par Donald Trump. Pour la République islamique, qui cherche à obtenir la levée des sanctions internationales, c’est aussi un objectif prioritaire.
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Moyen-Orient : Emmanuel Macron réhabilite le « prince tueur »
Mohammed ben Salmane et Emmanuel Macron à Djeddah le 4 décembre. © Cour royale d’Arabie saoudite
Commanditaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le prince héritier saoudien « MBS » était jugé infréquentable par les dirigeants occidentaux. En lui rendant visite, le président français brise sa quarantaine diplomatique, et vend au passage 80 Rafale à son homologue émirati et allié dans la guerre du Yémen, « MBZ ».
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Pour quelques Rafale de plus, Paris couvre la dictature égyptienne
Le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, et le ministre égyptien de la défense, le général Sedki Sobhi, signent des contrats militaires en présence du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, le 16 février 2015 au Caire. © Photo Khaled Desouki / AFP
En juillet 2015, l’Égypte a conclu avec la France un accord de coopération qui lui permettait de disposer d’un avion espion français et de son équipage pour lutter contre le terrorisme. En réalité, cette aide a été utilisée par la dictature pour liquider des réseaux de contrebandiers. C’est-à-dire pour tuer de nombreux civils.