Lâché par une majorité de la population, une partie de l’armée et certains de ses anciens amis politiques, Benyamin Nétanyahou n’a jamais gouverné aussi seul. Marginalisé par son ancien allié et modèle Donald Trump, combien de temps encore va-t-il fuir la réalité et la justice ?
L’avocat israélien spécialiste de la défense des droits humains estime que le gouvernement Nétanyahou exploite le traumatisme du génocide nazi et les mutations de la société israélienne pour bâtir un régime autoritaire et poursuivre la guerre, quel qu’en soit le prix.
L’auteur de polars israélien a tenu pendant les six premiers mois de la guerre de Gaza un journal « en temps de guerre », pour répondre à la question qui le hante : pourquoi ses compatriotes ne comprennent-ils pas que si, depuis le 7-Octobre, ils ont du mal à vivre aux côtés des Palestiniens, il n’est pas plus facile pour les Palestiniens d’imaginer vivre avec eux depuis soixante-quinze ans ?
La « Riviera du Moyen-Orient » que Trump voulait créer dans le territoire palestinien après en avoir expulsé les habitants ne verra sans doute pas le jour. Les pays arabes réunis en sommet mardi 4 mars proposent une alternative, tandis que Nétanyahou affronte de multiples mises en garde.
Le ministère de la santé du Hamas et l’ONU estiment à plus de 47 000 morts le bilan de la guerre à Gaza. Mais selon une étude publiée dans « The Lancet », le véritable bilan est plus proche des 70 000 morts. Et il pourrait s’alourdir avec le retour au pouvoir de Trump.
Joe Biden semble avoir compris que Nétanyahou a une vision de l’après-Hamas très différente de celle imaginée par le département d’État. Ce qui expose Israël et les Palestiniens à une interminable et sanglante guerre d’usure.
Les frappes sur Rafah se poursuivent impunément, malgré les multiples mises en garde diplomatiques. Mais le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, continue de donner la priorité au sauvetage de sa coalition. La société civile israélienne est-elle prête au changement ?
Incapable de trouver une sortie de crise à Gaza, le premier ministre israélien ira-t-il jusqu’à exposer le Proche-Orient à une nouvelle guerre plutôt que de laisser à d’autres la tâche d’assurer la sécurité et l’avenir d’Israël par la négociation avec ses voisins ?
Destinée à éviter à la population de Gaza une famine dévastatrice, l’initiative humanitaire du président états-unien révèle l’incapacité de Washington et des alliés et amis d’Israël à convaincre Nétanyahou et sa coalition de respecter les lois de la guerre.
Alors qu’une nouvelle phase de la négociation sur l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza devait s’ouvrir ce dimanche au Caire, Israël a ajourné le départ de sa délégation pour l’Égypte, en invoquant un manquement du Hamas aux arrangements conclus.
Les États-Unis et leurs alliés, dont la France, qui ont laissé Israël massacrer depuis quatre mois la population de Gaza, s’associent aujourd’hui pour cesser de financer la plus grande organisation humanitaire de l’enclave. Ses programmes pourraient s’arrêter à la fin du mois.
Le premier ministre comptait sur l’« union sacrée » provoquée par le carnage du 7 octobre 2023 et la guerre contre le Hamas pour en finir avec les manifestations. Il n’avait pas prévu qu’aux mécontents s’ajouteraient celles et ceux qui lui reprochent de n’avoir pas libéré les otages.
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.