En réponse à Netanyahou qui vient d’annoncer la prochaine annexion d’une partie de la Cisjordanie, le président palestinien déclare la fin des accords conclus avec Israël et les États-Unis. Bluff ou coup de poker ?
La protection des camps de réfugiés birmans contre la pandémie a servi de prétexte au gouvernement de Dacca pour mettre en quarantaine plus de 300 Rohingyas sur une île prison du golfe du Bengale menacée de submersion par la mousson et où il veut transférer 100 000 exilés.
Grâce au feu vert de la Cour suprême, le premier ministre sortant conserve le pouvoir et pourrait, dès juillet, lancer le processus d’annexion de la vallée du Jourdain, malgré les réticences des responsables de la sécurité mais avec l’appui de Washington. Entre-temps, il devra cependant comparaître devant un tribunal pour répondre, notamment, de l’accusation de corruption.
Invoquant un « mandat » reçu du peuple, le maréchal Haftar se déclare prêt à gouverner seul la Libye. Mais son « coup d’État », largement fictif, est surtout destiné à détourner l’attention de la défaite qu’il vient de subir dans son offensive contre le pouvoir de Tripoli.
En acceptant de constituer un gouvernement d’union avec le premier ministre, l’ancien chef d’état-major a renié ses engagements, trahi ses alliés et ses électeurs et détruit sa propre crédibilité politique. Le tout pour permettre à Netanyahou d’échapper au tribunal qui entend le juger pour corruption, malversation et abus de confiance.
Un rapport des Nations unies affirme que le dictateur syrien utilisait encore du sarin et du chlore quatre ans après la destruction officielle de ses stocks. Confirmant l’existence d’un arsenal clandestin révélée à l’époque par Mediapart.
Surpopulation, système de santé en ruine, naufrage économique, pauvreté massive : après treize ans de blocus israélien, l’enclave palestinienne redoute le cauchemar que pourrait être l’explosion de l’épidémie de Covid-19. Et la question n’est plus de savoir si elle aura lieu mais quand.
Le premier ministre israélien a profité de l’urgence sanitaire pour obtenir l’ajournement de son procès, imposer un contrôle policier de ses concitoyens et paralyser les initiatives de son rival Benny Gantz pour constituer un gouvernement.
Benny Gantz, qui pourrait bénéficier du soutien des élus arabes de la Knesset, parviendra-t-il à constituer un gouvernement historique comprenant des représentants de la minorité palestinienne d’Israël ? Ou tombera-t-il dans le piège d’un Netanyahou aux abois, qui entend former un gouvernement d’union nationale contre le coronavirus où, comme d’habitude, seule la population juive sera représentée ?
Un avocat israélien, défenseur des Palestiniens victimes de la colonisation, Michael Sfard, et un cartographe palestinien, Khalil Tafakji, analysent la nature profonde du « plan Trump » et la portée de ses retombées en Israël et dans les territoires. Entretien croisé.
La publication par les Nations unies d’une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation de la Cisjordanie, en violation du droit international, a provoqué en Israël des réactions violentes, de la gauche à la droite. Qui révèlent l’adhésion de la majorité des Israéliens à la colonisation et à l’annexion des territoires occupés palestiniens.
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.