A la veille des élections israéliennes: le «plan Trump» est-il applicable?
Un avocat israélien, défenseur des Palestiniens victimes de la colonisation, Michael Sfard, et un cartographe palestinien, Khalil Tafakji, analysent la nature profonde du « plan Trump » et la portée de ses retombées en Israël et dans les territoires. Entretien croisé.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
L’unL’un est israélien, l’autre palestinien. Ils ont, chacun à sa façon, consacré leur vie à la lutte contre l’occupation, la colonisation et l’annexion des territoires occupés. Né à Jérusalem-Ouest en 1972, fils de dissidents polonais émigrés après la campagne antisémite de 1968, et petit-fils de survivants du génocide nazi, Michael Sfard est avocat. Il se bat depuis plus de vingt ans avec les armes de la loi israélienne, aux côtés des ONG humanitaires, pour défendre les droits des Palestiniens face aux colons, à l’administration, à l’armée.