En acceptant de constituer un gouvernement d’union avec le premier ministre, l’ancien chef d’état-major a renié ses engagements, trahi ses alliés et ses électeurs et détruit sa propre crédibilité politique. Le tout pour permettre à Netanyahou d’échapper au tribunal qui entend le juger pour corruption, malversation et abus de confiance.
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Benjamin Netanyahou est-il indéboulonnable ? Seize mois après avoir plongé son pays dans une crise politique sans précédent et provoqué en moins d’un an trois élections législatives infructueuses, le premier ministre israélien a signé lundi avec son ex-rival, l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, un accord qui lui permet de conserver le pouvoir. Et probablement – ce qui était son objectif principal – d’échapper à la justice qui l’accuse de corruption, malversation et abus de confiance dans trois dossiers distincts.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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