Pour bâtir une coalition en mesure de chasser le premier ministre du pouvoir, le centriste laïc Yair Lapid a accepté de céder provisoirement le poste de premier ministre à l’une des figures de la droite dure, Naftali Bennett, partisan de la colonisation et de l’annexion des Territoires palestiniens. La politique de « Bibi » va-t-elle se poursuivre sans lui ?
Ces derniers jours, la France a paru effacée et partiale. Une attitude qui s’explique d’un point de vue diplomatique, mais découle aussi de considérations liées à la situation intérieure française.
Malgré l’apparence, ce n’est peut-être pas dans la bataille de Gaza qu’il sera le plus difficile d’obtenir un retour au calme. Israéliens comme Palestiniens sont rodés aux marchandages qui préparent un cessez-le-feu. Mais comment mettre un terme aux affrontements dans les villes « mixtes » d’Israël où se sont rouvertes les plaies de 1948 ?
Ce n’est pas seulement pour protester contre l’interdiction d’accéder à la mosquée Al-Aqsa que les jeunes Palestiniens de Jérusalem affrontent la police israélienne. C’est aussi pour dénoncer la politique menée depuis plus de dix ans par Netanyahou. Mais leur colère vise également les dirigeants palestiniens.
Parce qu’il a une fois de plus surestimé ses talents de politicien mais surtout sous-estimé l’ampleur du rejet qu’il provoque aujourd’hui, dans l’opinion comme au sein du monde politique, le premier ministre israélien semble être sur le point de quitter la scène.
Le 27 avril, la France a « fermement condamné » la répression de manifestations qui ont fait au moins six morts au Tchad. Mais par son soutien appuyé, elle a de fait avalisé un coup d’État.
Au pouvoir depuis trente ans grâce au soutien de la France, le président tchadien sortira probablement vainqueur, une fois encore, du scrutin présidentiel de dimanche. Victoire d’autant plus prévisible que ses véritables opposants ont retiré leur candidature pour ne pas cautionner une mascarade électorale acceptée d’avance par Paris.
Mediapart poursuit son enquête sur la guerre secrète menée par les États-Unis et Israël contre les réfugiés de Palestine. En 2019, après avoir sauvé son institution du désastre financier créé par le retrait de Washington, le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, est violemment mis en cause dans un rapport interne. Il est aujourd'hui blanchi.
Attaquée depuis des années par la droite israélienne, l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens a failli disparaître. Contraint à démissionner par une campagne de diffamation, son patron Pierre Krähenbühl a quitté l’ONU et vient d’être nommé représentant du CICR en Chine. Premier volet de notre enquête sur une campagne orchestrée par la Maison Blanche.
Pour obtenir une majorité et constituer un gouvernement, le premier ministre israélien va devoir marchander avec le Parlement le plus à droite de l’histoire d’Israël. Où cohabiteront désormais intégristes juifs et intégristes musulmans.
Le nombre de colons israéliens en Cisjordanie, multiplié par cinq depuis les accords d’Oslo de 1993, approche aujourd’hui 700 000. Cette explosion de la colonisation est le fruit d’une politique délibérée menée depuis des décennies. Un rapport de deux ONG israéliennes, B’Tselem et Kerem Navot, en démonte le mécanisme.
Une plainte pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre », visant des attaques chimiques perpétrées en 2013 en Syrie et imputées au régime de Bachar al-Assad, a été déposée au tribunal judiciaire de Paris.
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.