En échange de son retour sur la scène diplomatique internationale, après quatre ans de mise au ban en raison de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Emmanuel Macron entend obtenir de Mohammed ben Salmane une augmentation substantielle de la production de pétrole du royaume.
Attendu en Israël le 13 juillet, le président des États-Unis devrait annoncer le lancement d’un partenariat militaire avec Israël, l’Égypte, la Jordanie et les monarchies sunnites du Golfe, face à l’Iran. Au moment où Téhéran se déclare disposé à reprendre les pourparlers sur la réactivation de l’accord nucléaire international.
« Il n’y a pas d’occupation israélienne en Cisjordanie… », affirme le premier ministre d’Israël, Naftali Bennett. Un an après son arrivée au pouvoir, il continue de refuser tout dialogue avec ses voisins et se trouve à la tête d’une coalition hétérogène et fragile. Et son prédécesseur Benjamin Netanyahou est en embuscade.
Par cet arrêt de travail prévu pour le 2 juin, six syndicats ainsi qu’un collectif de 400 jeunes diplomates dénoncent la mise en péril du troisième réseau diplomatique de la planète, derrière ceux des États-Unis et de la Chine.
Sous prétexte d’accroître la « mobilité interne » au ministère des affaires étrangères, la réforme prévue par Emmanuel Macron permettra d’offrir des postes d’ambassadeur à des amis politiques ou des cadres du monde des affaires qui ont rendu des services. Tout en réglant son compte à un corps diplomatique que l’Élysée déteste.
En envahissant l’Ukraine, le président russe a révélé son ignorance de l’état désastreux de son armée et son indifférence face à ses crimes. Il a aussi provoqué un isolement inédit de son pays. Qu’un tel dictateur soit en mesure de déclencher l’apocalypse nucléaire est atterrant.
Selon le directeur de la CIA, Poutine, sur quatre points clés, a fondé son analyse stratégique sur des évaluations qui se sont révélées fausses, pour lancer la Russie dans une guerre qu’il ne peut pas gagner. C’est avec un crédit international sérieusement entamé qu’il cherche aujourd’hui une sortie de crise.
Confronté à une résistance inattendue du peuple ukrainien, le dirigeant russe a menacé de paralyser les négociations en cours pour ressusciter l’accord sur le nucléaire iranien. L’Iran, irrité par cette opération, risque de devenir un partenaire plus difficile pour Moscou.
De l’Ukraine au Sahel, les déboires récents Emmanuel Macron s’ajoutent aux déconvenues qui ont jalonné sa présidence. Et assombrissent encore le bilan d’un mandat marqué par la concentration du pouvoir diplomatique à l’Élysée, aux dépens du Quai d’Orsay, menacé par une réforme très contestée.
Accusés par un rapport d’Amnesty international de pratiquer une politique d’apartheid à l’égard des Palestiniens, les dirigeants israéliens ont réagi en accusant l’ONG d’antisémitisme. Quand comprendront-ils que cet argument est épuisé et que, s’ils ne veulent plus être accusés de ségrégation raciale, le meilleur moyen est de changer de politique ?
Jugé depuis deux ans pour « corruption », « fraude » et « abus de confiance » par un tribunal de Jérusalem, l’ancien premier ministre israélien devra aussi affronter une commission d’enquête chargée d’établir ses responsabilités dans la plus dévastatrice affaire de corruption de l’histoire d’Israël.
À peine élu, Joe Biden a décidé de ressusciter l’accord international avec Téhéran rompu par Donald Trump. Pour la République islamique, qui cherche à obtenir la levée des sanctions internationales, c’est aussi un objectif prioritaire.
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.