Proche et Moyen-Orient Parti pris

Dénoncer l’apartheid israélien n’est pas de l’antisémitisme

Accusés par un rapport d’Amnesty international de pratiquer une politique d’apartheid à l’égard des Palestiniens, les dirigeants israéliens ont réagi en accusant l’ONG d’antisémitisme. Quand comprendront-ils que cet argument est épuisé et que, s’ils ne veulent plus être accusés de ségrégation raciale, le meilleur moyen est de changer de politique ?

René Backmann

Amnesty International a publié mardi un rapport qui accuse Israël de commettre le crime d’apartheid à l’égard des Palestiniens de Cisjordanie, de la bande de Gaza et d’Israël. Rédigé au terme de cinq mois d’enquêtes de terrain, de recherches, d’investigations, d’interviews, et après la consultation de plusieurs dizaines d’experts, chercheurs, acteurs et témoins divers, israéliens, palestiniens et étrangers, ce document de 280 pages, qui s’appuie aussi sur l’étude de 34 situations précises jugées « emblématiques », est sans appel. Oui, Israël pratique une politique d’apartheid.

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