De Narita à Notre-Dame-des-Landes : chronique de l’obstination bureaucratique
Les pays en développement aux régimes politiques corrompus n'ont pas le monopole des “éléphants blancs”, ces grands travaux dispendieux, mal conçus, pour lesquels l'invocation de l'intérêt général dissimule mal des appétits particuliers. De Narita à Notre-Dame-des-Landes, chronique de l'obstination politico-bureaucratique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
BienBien davantage que le Larzac, le combat des opposants et des partisans de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) évoque la « guerre » qui a opposé pendant des années, dans la plaine du Kanto, les promoteurs de la nouvelle plateforme aéroportuaire de Tokyo et une poignée de paysans réfractaires refusant de céder leurs terres et soutenus par une mobilisation de la société civile. On y retrouve du côté du « complexe bureaucratico-politique » la même obstination à ne pas renoncer à un projet mal conçu et ruineux, le refus du dialogue et en dernier ressort le recours à la violence d’État.