Le goût immodéré pour le théâtre du patron de la Caisse des dépôts
Éric Lombard, le directeur général de la Caisse des dépôts, a tenu à prendre aussi la présidence du théâtre des Champs-Élysées dont l’établissement public est l’actionnaire et qu’il subventionne massivement. Ce cumul a dû être aménagé, tardivement, pour minimiser le risque juridique.
DepuisDepuis que le théâtre des Champs-Élysées a été acquis par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 1970, aucun des directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de l’institution financière n’a eu l’idée de cumuler cette fonction avec celle de président de cette société du Grand Théâtre des Champs-Élysées, dont l’établissement public est l’unique actionnaire. Question de bons sens. Assurant le financement du logement social aussi bien que celui des projets des collectivités territoriales, faisant office de banque du climat, finançant aussi un nombre incalculable d’entreprises au travers de sa filiale la Banque publique d’investissement (BPI), la CDC est un empire financier tellement gigantesque qu’aucun de ses directeurs généraux n’a trouvé raisonnable de prendre son temps pour présider, en plus, ce théâtre.