Les « Chicago Boys » d’Obama ont négocié la nomination de Lagarde au FMI
Christine Lagarde prend donc la direction du Fonds monétaire international. «Victoire pour la France», s'est écrié Nicolas Sarkozy. Vraiment? Histoire d'une opération orchestrée par la Maison Blanche.
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DansDans un bel élan consensuel, le conseil d'administration du Fonds monétaire international a porté mardi soir une «Chicago girl» à la direction générale de l'institution financière multilatérale. Non que Christine Lagarde, diplômée en droit de Paris X, puisse exhiber, comme son unique rival le Mexicain Agustin Carstens, un PhD (doctorat) en économie de la prestigieuse université de Chicago. Pas non plus parce que la ministre des Finances de Nicolas Sarkozy a achevé dans cette ville sa carrière d'avocate chez Baker & McKenzie dont le siège mondial est installé dans la «Windy City». Mais parce que cette nomination, elle la doit surtout à cette «mafia» de Chicago qui gouverne aujourd'hui les Etats-Unis depuis l'aile ouest de la Maison Blanche.