Économie et social

Devant les juges, Messier bat sa coulpe

Huit ans après, les anciens dirigeants de Vivendi se retrouvent devant les juges, poursuivis pour informations fausses ou trompeuses, abus de biens sociaux, manipulation de cours et délits d'initiés. Dès la première audience, Jean-Marie Messier s'est employé à déminer le dossier, soutenu par le ministère public qui a déjà assuré qu'il plaiderait le non-lieu.

Martine Orange

Huit ans après, ils se retrouvent devant les juges de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour s'expliquer sur l'engrenage fatal qui a poussé Vivendi Universal au bord de la faillite en juillet 2002. Ils sont là, sagement assis sur les bancs du tribunal, flanqués d'une brochette d'avocats: Jean-Marie Messier, PDG du groupe à l'époque, Guillaume Hannezo, alors vice-président chargé des finances, Edgar Bronfman, ancien propriétaire de Seagram devenu premier actionnaire de Vivendi Universal, Eric Licoys, ancien directeur général ainsi que deux salariés du groupe, Hubert Dupont Lhotelain et François Blondet, responsables de la trésorerie du groupe. Six personnes au total devant répondre des accusations d'informations fausses ou trompeuses, manipulation de cours, abus de biens sociaux et délit d'initiés pour Guillaume Hannezo et Edgar Bronfman.

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